Le nain Outroupistache

Le nain Outroupistache ou encore Le nain Tracassin ou encore Rumpelstiltskin (en anglais), conte des frères Grimm.
Outroupistache est la lecture d’un lutin malicieux dont la ruse est vaincue par celle de la reine.
Retrouvez ce conte en album, illustré aux pastels par Elsa Oriol aux éditions Kaléidoscope.

Il était une fois Le nain Outroupistache

Le nain Outroupistache

Il était une fois un meunier très pauvre qui avait une fille merveilleusement belle.
Ce meunier était un brave homme, mais il avait la mauvaise habitude de se vanter des exploits les plus extraordinaires et d’invente sans cesse des mensonges.
A l’auberge, il racontait à ses amis qu’il avait rencontré et vaincu un dragon ou bien qu’il avait pêché dans l’étang un poisson d’une taille jamais vue et qu’il l’avait rejeté dans l’eau, cédant à sa prière de le laisser libre.

Un jour, sur la place du marché, il prétendit que sa fille, fort experte dans les travaux de la maison, était capable de filer de l’or avec de la paille. Il arrivait parfois que quelqu’un crût à ses mensonges, et ce fut le cas, cette fois-là, d’un conseiller du roi.

A peine de retour au palais, le conseiller rapporta au roi qu’il avait entendu un meunier se vanter d’avoir une fille capable de filer de l’or avec de la paille.
Le roi, qui aimait l’or à la folie, s’enquit aussitôt des détails de l’affaire:
-Sais-tu où habite ce meunier? demanda-t-il au conseiller.
-Certes, Majesté. Le moulin est tout près d’ici.
-Alors fais savoir à cet homme qu’il devra se présenter demain devant moi.

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Un messager se rendit à la maison du meunier et lui fit part de l’ordre du roi.
-J’obéirai, répondit le meunier.
Il était tout heureux d’avoir l’occasion d’aller à la cour et pensait aux merveilleuses histoires que cette aventure lui permettrait d’inventer pour ses amis.
Le lendemain, il fut donc conduit devant le souverain qui, aussitôt, le pressa de parler:
-Est il vrai que ta fille sache filer de l’or avec de la paille?
-C’est la vérité pure, Sire, affirma le meunier.
-Dans ce cas, je l’enverrai chercher demain. Mais surtout, ne luis dis pas que je connais son don.
C’est entendu, Majesté, acquiesça le meunier.
Et le roi le congédia.
De retour à sa maison, le fanfaron annonça à sa fille que le roi l’enverrai chercher le lendemain. …

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Source Le livre de Paris Hachette 1981.


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